mardi 16 décembre 2008

A CHACUNE SON "TYPE"

Les farines de blé que nous trouvons dans nos supermarchés classiques sont souvent le plus blanches possible. Spéciale crêpe, garantie sans grumeaux… elles ne sont qu’un mince reflet des produits disponibles sur le marché. Il faut entrer dans un magasin bio pour découvrir le large choix qui s’offre à nous, et voici comment décrypter aisément les codes de la ménagère biologique ;

Les farines de blé possèdent toutes un « type » sous forme de nombre. Ce dernier indique le poids en gramme du résidu minéral contenu dans 100 g de farine brulée, et correspond à l’aspect plus ou moins complet du produit. Les farines les plus blanches démarrent au type 45 et montent jusqu’à 65 (notre bonne vieille Francine). Vient ensuite la farine 80, idéale pour remplacer la 65 avec une petite touche de fibres en plus. Elle est suivie de près par les 110 et 130 (parfaites dans les pâtes à tarte), et l’indice monte jusqu'à 150, la farine la plus complète, qui marche très bien dans la pâte à crêpes (si si), les pains…

Ces farines ont une valeur nutritionnelle exceptionnelle, sont produites sans engrais de synthèse et valent le coup au niveau digestion, assimilation et indice glycémique. Vous pouvez les incorporer facilement dans vos recettes classiques et votre corps vous remerciera. Consommez les bio, car c’est l’écorce, partiellement préservée dans les farines complètes, qui emmagasine le plus de pesticides.

Enfin, jetez un œil inquisiteur au rayon … vous découvrirez qu’il existe également de nombreuses autres farines (riz, châtaigne, quinoa …), tout aussi savoureuses, qui s’utilisent très facilement et vous permettent de réaliser des recettes originales tout en variant votre alimentation. Il suffit d’essayer, vous parviendrez à trouver les mélanges le plus à votre gout.

Dès demain, une petite recette pour illustrer cet article…

lundi 15 décembre 2008

NATTURA

Le gratin bio de la musique s'est réuni pour soutenir l'association de protection de la nature islandaise Nattura autour d'un single éponyme; Bjork, Mark Bell, Thom Yorke (dont on connait déjà l'implication écologique avec Radiohead) nous livrent ici un titre volcanique et puissant dont vous pouvez voir un extrait ci-dessous. Pour soutenir la fondation Nattura ou écouter de la bonne musique, il suffit d'acheter le titre ici pour 1,99 euros.

vendredi 12 décembre 2008

Guide pour un noel sans OGM


Greenpeace publie aujourd'hui un guide des produits avec et sans OGM centré sur les produits symboliques des fêtes de fin d'année:

http://www.greenpeace.org/raw/content/france/presse/dossiers-documents/guide-de-noel-des-produits-avec-ou-sans-ogm.pdf

dimanche 30 novembre 2008

PRESQUE A L'AFFICHE

Il ne reste plus beaucoup de temps pour aller voir le film de Jean-Paul Jaud « Nos enfants nous accuseront » dont vous pouvez ici visualiser la bande annonce. Il n’est plus à l’affiche à Paris qu’au cinéma les 7 parnassiens.
Au delà des révélations sur l’alimentation industrielle, des démonstrations sur le lien entre cette dernière et l’augmentation des cancers, de la stérilité et des maladies dégénératives, on y découvre une autre façon d’appréhender l’agriculture française. Car si nous sommes le premier pays européen en matière d’utilisation de pesticides, ce sont ces agriculteurs les premiers à être touchés et à développer des symptômes irréversibles. Des familles entières, et souvent des enfants, sont touchés. Fait troublant et peu évoqué, Jean-Paul Jaud démontre qu’ils sont malgré eux pris au piège d’un système qu’ils alimentent, et confirme que seule la volonté politique manque aujourd'hui au rééquilibrage de nos productions alimentaires.

Lien officiel du film: http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/


lundi 24 novembre 2008

INTRODUCTION

Notre société moderne pousse l’homme à entasser les diplômes d’écoles prestigieusement couteuses, l’argent, les possessions matérielles...à remplir son frigo d’aliments génétiquement modifiés, de sucre, de produits laitiers, de viandes, de produits chimiquement toxiques…à passer de nombreuses heures par jour devant la télévision, la console de jeux, en salle de sports… et à rêver de millions d’euros, de pouvoir d’achat.

Tout cela pourquoi et à quel prix ?
Pour être heureux et accéder au bonheur ?

Pourtant de cette frénétique accumulation l’homme ne tire que des peurs, des angoisses, de la dépression et de la solitude. Les maladies de dégénérescence du corps humain se multiplient, la faim dans les pays dit « sous développés » persiste, la pollution de notre environnement, aujourd’hui indéniable, laisse indifférent.
Nous courons après le bonheur, mettons en œuvre tout ce que nous croyons nécessaire pour y accéder, mais sitôt que nous l’approchons celui-ci se révèle éphémère.
Pourtant le bonheur est proche et c’est en nous qu’il faut chercher.

Brisons les chaines de cet embrigadement et de ce conditionnement des grandes industries agroalimentaires et pharmaceutiques, des média, des gouvernements et de tous ces partis politiques qui nous guident comme un troupeau de moutons.
Sortons de cet état de glouton qui nous pousse à consommer, de cet égo qui nous amène à écraser les autres sans scrupule ni réflexion.

Admirons la nature qui nous entoure.
Ouvrons-nous aux autres ; voyageons et découvrons d’autres pays, d’autres cultures.
Et surtout plongeons dans notre mental profond.
Le bonheur, la paix et la liberté sont là, à porté de main.

Sortons du troupeau, devenons un mouton vert.