dimanche 7 juin 2009

TIVISHIT



Ces derniers temps, il m’arrive de plus en plus souvent de pouffer de rire devant les publicités que l’on voit sur le petit écran, au cinéma et même sur le net. Si les confrères de Jean-Pierre Stevens ont toujours pris le client pour un gros demeuré, il semble que l’adage prenne cet an ci une ampleur de taille. Le pire étant que si ca perdure, ca doit marcher… malheur à nos âmes lobotomisées et gavées d’informations fausses, qui passent la censure en étant qualifiées de « partielles ».


La dernière pud Aosis * nous affirme que la boisson c’est « de l’eau de source et des bons fruits ». A part « bons » qui nous fait un peu tousser, impossible de brandir la bannière de la publicité mensongère. Quant à juger la véracité de « bons fruits », amuse toi coco.

J’aime à croire que le consommateur lambda lit les étiquettes des produits qu’il ingurgite plutôt que de croire le dernier reportage PF1* qui rend en fait service à son pote industriel en tuant la concurrence. Mais quenéni. Aosis* se vend comme des petits pains.

En guise de fruits, des « aromes naturels », ça sonne bien non ? Les arômes naturels s’opposent aux aromes de synthèse dans la mesure où ils sont issus de produits existants réellement dans la nature et non fabriqués en laboratoire. Par contre, le produit ne correspond que rarement au fruit/légume qu’il représente. L’arome de fraise par exemple, présent dans la plupart des yaourts, est en fait extrait d’un bois. Et non, Brian n’a pas mangé de fruit après ses frites sur ce coup la.

L’information dans ce cas de boisson reste effectivement partielle. Le mot est faible. La dose de sucre qui s’y mélange est effarante, je ne parle même pas des E.., conservateurs (t’as déjà vu un Aosis* moisir toi ?) et compagnie.

On a aussi les étiquettes sur lesquels la section marketing s’éclate à écrire de plus en plus gros « SANS SUCRE AJOUTE » ou « 0% DE SUCRE » sous lequel on pourrait rajouter « MAIS BIEN SERVIT EN ASPARTAME ». C’est encore plus dangereux.


Pauvre de ma naïveté, je découvre récemment que le produit Knarr Vie* remporte un succès chez le consommateur soucieux de sa santé. Oui, on boit sa petite fiole de fruits et légumes concentrés chaque jour et on a fait son devoir. On peut maintenant se lâcher sur les pwix ice cream*. Malheur, vous venez aussi d’ingérer votre dose de sel hebdomadaire en 47 secs. Il ne vous reste plus qu’à manger des brocolis vapeur jusqu'à la semaine prochaine. Ah, demain y a une autre fiole ? zut. C’est dommage pour vos artères. Désolé, le laboratoire qui a testé la bonne conformité du produit, c’est celui de l’oncle de Knarr fils*, son tonton qui lui a payé son école de commerce.

En France, la loi n’oblige pas à afficher le véritable % de sel des produits sur les emballages. Un énigmatique « sel » suffit.

Une petite dernière pour la route : le yaourt magique qui permet de réguler la diarrhée démarre son spot en nous affirmant que ce désordre est une « digestion trop rapide ». La pardon mais tout de même, ils pionçaient au BVP (Bureau de Vérification de la Publicité ) ce jour là ? parceque dans le genre grosse ânerie tout de même.

C’est la crise vous savez. Financière, santé, dépression. Le nouveau scoop des journalistes c’est la grippe porcine. On en entend pas beaucoup par contre nous expliquer d’où ca vient et comment on en arrive la. Idem pour l’augmentation des cancers, pourtant on en met des sous pour chercher à le guérir. Et le prévenir ? nada. Il y a toujours la bonne question qui plane, celle grâce à laquelle Sherlock et Agatha ont tout résolu fastoche : à qui profite le crime ?

Vous dites ? Monsieur Knarr a aussi une filiale de recherche pour guérir le cancer ? Bon, je retire ce que j’ai dit, il est vraiment bien ce type.

*Les marques ont été rendues méconnaissables, l’auteure ne souhaitant pas finir en garde à vue

dimanche 3 mai 2009

WOMEN ONLY



Attention, ci-après une grande révélation, tenez-vous bien : les femmes ont des règles. « Naaaaannn », péronent déjà quelques post adolescents sans sœurs. Oui, vous dis-je, des règles. Pas des ragnagnas, ni des trucs et encore moins des indispositions. Et tous les mois même.


Sujet ultra tabou dans notre bonne vieille société pourtant moderne (allez le plus discrètement possible aux toilettes avec votre sac s’il vous plait), bourré de clichés (qu’est ce qu’elle a celle la, elle est de mauvais poil, elle a ses règles ?), à cacher, camoufler et taire absolument sous peine de honte ultime (protège slip noir - so hot- odor control et voile discrétissime ) ; le plus drôle restant la publicité des produits relatifs (« versons sur cette serviette l’équivalent d’une journée de règles » mmmh).


Pas de sang bleu ici ni de discours détournés. J’appelle un chat un chat. Voici la MOON CUP. Petite coupe en silicone souple, la Moon Cup est une « coupe menstruelle » ; bon la je vous l’accorde, on aurait pu faire un effort sur l’appellation, mais bon, ce sera ici son seul défaut. Dressons, pour contrebalancer, la liste de ses qualités :


- Bien plus confortable que les tampons, après un peu de pratique pour les premiers essais, elle est oubliée en un rien de temps. Oui c’est vrai, je ne vais pas vous mentir, il faut pratiquer un peu, mais que celle qui ne souvient pas de son premier tampon me jette la première pierre. Bon dieu, quelle angoisse. Ce truc entre les jambes, tout rêche, qui manque de glisser. Nous avons un peu grandit hein, nous connaissons mieux la façon dont ca se passe. Pas trop de problème pour l’enfiler donc en respectant la notice, quant à l’enlever il faut trouver la technique, la bonne longueur de la tige (à couper soit même), la position. Mais sans mentir, une fois la méthode trouvée, ce n’est pas plus long que de tirer sur la ficelle blanchie aux détergents que vous vous mettez depuis dieu seul sait combien d’années. Autre bonus, elle peut être gardée beaucoup plus longtemps qu’un tampon ou une serviette, sans gène. Grace à sa forme, la cup se « ventouse » sur les parois du vagin et ne bouge plus. Il parait que certaines vont même à la piscine avec, à tester.


- Ecologique : pas d’utilisation de matière jetable polluante. On la rince, éventuellement une fois par mois on la fait bouillir 15 minutes dans de l’eau et zou, ca repart. C’est également une bien meilleure façon de traiter son corps ; la plupart des tampons et serviettes sont blanchis aux détergents et traités par des procédés industriels douteux. Ils laissent des micro peluches dans nos parois vaginales, ces muqueuses étant des lieus d’échanges privilégiés entre le corps et l’extérieur.

- Economique : un seul achat, un peu moins de 30 euros, voila c’est bon. Je vous laisse calculer le délai de rentabilisation.

Ok les filles ? le site pour tout savoir c’est la
http://www.coupemenstruelle.com/
Des témoignages, des explications, des photos. Que du bonheur dans nos vies.

mercredi 11 mars 2009

QUAND C'EST BEAU, C'EST BON


Quand mon papa me rabâchait ces mots, du haut de mes 10 ans, je pressentais déjà la fin de l’ère de la belle nourriture, au profit des sandwichs dans du papier translucide gras, frites dans des assiettes en plastiques et autre céleri rémoulade en barquette (fourchette fournie). « C’est pas beau, mais c’est pas chère » nous dit-on, « rapide et efficace ». Oui, nous vivons à l’ère de l’efficacité culinaire. Nous sommes trop fatigués pour nous faire à manger parait-il, malgré cela, le nombre d’heure moyen devant la télévision ne cesse d’augmenter.

Heureusement, à l’autre bout du monde, certains peuples savent encore ce que veut dire cet adage. Car si les japonais ne traversent jamais au feu vert, c’est qu’ils savent respecter et préserver des valeurs qui pour certains n’ont plus de sens. S’alimenter au Japon n’est pas seulement une question de nécessité, et le plaisir ne nait pas uniquement de la satiété. Quant à savoir ce qui est beau, et bien que le pays de la gastronomie prenne une leçon ! pas de saucisses-frites dans des assiettes grasses ni d’omelette au jus de viande. Le moindre bouiboui de Tokyo vous servira des plats simples mais toujours parfaitement présentés dans de la vaisselle raffinée et scrupuleusement assortie.

Premier représentant de l’art culinaire japonais, le Bento. En japonais, « obentou » signifie tout simplement « casse-croute » et se dit des boites à emporter que les étudiants ou travailleurs emmènent sur leur lieu de déjeuner. Préparer traditionnellement par les mères ou épouses, ils se présentent dans une ou des boites compartimentée(s) et contenant(s) un assortiment de mini plats constituants un repas complet. Attention, ici pas de demi baguette au pâté lyophilisé en vue. Les aliments sont variés, frais, souvent sans sauce, et composent un repas parfaitement équilibré. Il s’agit pourtant d’un plat tout à fait populaire et l’on trouve des Bento au Japon dans toutes sortes de boutiques, les gares et les grandes surfaces... Le couvercle en plastique transparent permet de sélectionné facilement son Bento, mais sachez que le plus dur reste de choisir !

Le concept du Bento s’est aujourd’hui exporté en occident ; certains créé leur propre boite avec de bonnes vieilles recettes de chez nous, mais toujours dans le respect de la créativité et avec toute l’attention portée à la présentation. Il suffit de se lancer. Il existe également de véritables artistes qui ne s’expriment que par ce medium et reproduisent des objets de la vie courante en nourriture, époustouflant ! regardez ici

A vous de jouer maintenant : choisissez de jolies boites (on en trouve dans le rayon cuisine des grands magasins et dans les supérettes japonaises) ; remplissez les compartiments de vos recettes préférées en variant les aliments : salades de lentilles, carottes râpées au sésame, riz au safran et tranches d’orange peuvent constituer un repas parfaitement bon et beau ! Pensez aux couleurs, aux matières et n’oubliez pas la décoration, petits personnages, algue Nori découpée en de jolies formes, graines de courges, de sésame… tout est permis pour le plaisir du palais et des yeux. Et vous verrez que mon papa avait raison : quand c’est beau, ce n’est pas seulement bon, c’est vraiment meilleur.

A lire absolument:

Face Food: The Visual Creativity of Japanese Bento Boxes
de Christopher D. Salyers

Par Biodoux

dimanche 8 février 2009

80%

Que se passe-t-il ?

En 2008 McDonald’s a connu une augmentation de 80% de ses bénéfices net. C’est colossal.
La crise inciterait les gens à pousser la porte des fast food américain ? Les prix ? la qualité des aliments ? …

Manger un soit disant steak haché de bœuf entre 2 tranches de soit disant pain avec une tranche de soit disant fromage et des soit disant légumes, accompagné de soit disant frites et le tout arrosé d’un verre de glace au soda… pour au moins 6 euros, waouh ! Ça fait cher l'imitation de nourriture…


Article concernant la hausse de McDonald’s :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/01/27/macdonald-s-profite-de-la-crise_1147025_3234.html

Les frites de McDonald’s sont indestructibles :
Super size me:

lundi 2 février 2009

YOGA/SPORT LE DUO GAGNANT

L’association de ces disciplines a du mal à s’installer, souvent par manque de connaissance. Les pratiquants de l’une ont du mal à prendre l’autre en considération, et inversement. Alors qu’une pratique des deux activités permet une grande harmonie et un épanouissement du corps et de l’esprit.

Une vue grossière de la pratique du yoga l’enferme dans la catégorie des disciplines mystiques et ésotériques post « baba cool » réservée aux gens souples.

Depuis quelques années, le yoga parvient à sortir de cette caricature, il est à la mode et le nombre de pratiquants augmente chaque jour. Mais comment s’y retrouver dans tous ces différents styles ? Nous n’allons pas ici référencer et expliquer tous les types de yoga que nous pouvons trouver, il y en a 112 au total, mais juste vous conseillez d’essayer différents cours et de poursuivre dans celui que vous aurez aimé.

Le hatha yoga est le yoga du corps. Il harmonise force et souplesse, certains types de yoga comme le raja, kundalini, mantra… utilisent plus de techniques de concentration et de sons. Dans tous les cas l’objectif est d’atteindre l’équilibre qu’il soit physique, mental ou bien énergétique.

Dans nos sociétés modernes occidentales où tout est intellectualisé, la pratique du hatha yoga est peut-être plus à conseiller, elle rééquilibre ce manque de travail sur le corps pour augmenter la prise de conscience corporelle.

On ne compte plus le nombre de nouveaux sports ou activités physiques qui naissent tous les mois. Comme pour le yoga, il faut se faire sa propre expérience, le plaisir de la pratique doit guider notre choix, sinon celle-ci sera éphémère.

Essayer, changer, pratiquer…la pluridisciplinarité améliore considérablement toutes les dimensions de la condition physique.

Exemples d’associations gagnantes :

Activité cardio training/yoga
La course à pied, le vélo, la randonnée, la marche nordique… améliorent notre capacité cardio-vasculaire tout en prenant plaisir à se déplacer en foret.
Ces activités rééquilibrent le manque de travail sur le système cardio-vasculaire du yoga, bien que la salutation au soleil le travail d’une manière très puissante.
Le yoga élimine les tensions et allonge les chaines musculaires qui se raccourcissent à cause du déséquilibre musculaire de ces activités cardio.

Escalade/yoga
L’escalade (indoor ou outdoor) est une très bonne activité qui permet de bien prendre conscience de son corps dans l’espace et de canaliser ses peurs face à la paroi.
Ces activités sont très complémentaires.
Le yoga allonge les muscles et renforce la musculature sans lui donner de volume.
Ces progrès corporels (souplesse, force…) seront mis en pratique fasse au mur.


Sports collectifs (football, hand-ball, rugby…)/yoga
Le yoga est une démarche individuelle. Elle nous amène à la connaissance de soi. Celle-ci n’est pas faite pour s’enfermer sur soi-même mais pour vivre et s’ouvrir au monde extérieur.
Pratiquer un sport collectif va rééquilibrer le travail individuel du yoga, en ayant un objectif commun avec un groupe, vivre en groupe, ambiance de convivialité, s’ouvrir…et travailler son système cardio-vasculaire.

Une seule chose à retenir, pratiquer le yoga, un sport ou les deux.

Mais BOUGEZ POUR VOTRE SANTE !

mardi 13 janvier 2009

Bonne annnée

Depuis sa prairie, le mouton vert vous souhaite une verte année 2009 !

Commençons par une bonne tranche de rire avec Rémi Gaillard pour aborder notre CRISE 2009 (attention, elle arrive, elle se rapproche...AAaaaaahhh...au secours ! )






son site internet (http://www.nimportequi.com/)



et soyons anti écolo pour 2009 (ils nous font ch... avec leur BIO, leur planète...)

mercredi 17 décembre 2008

UN CADEAU QUI SE MANGE


C'est sur, il est déjà trop tard pour courir les magasins... et si vous ne l'avez pas encore fait c'est que trouver une idée vous enquiquine ! voici un bon moyen de faire plaisir sans se ruiner en cadeaux inutiles et futiles. Peu de risque de se tromper et un effet garantie; ce qui est "homemade" fait toujours chaud au coeur.

Madeleines à l'Epeautre
(pour 24 madeleines)

- 3 œufs + 1 jaune
- 125g de sucre
- 125g de farine d’épeautre complète
- 2g de levure bio
- 100g de beurre salé fondu
- Un arôme que vous choisissez selon votre gout. Le mien va à l’extrait d’amande amère (1,5 cc), mais on peut tout aussi bien choisir le zeste d’un citron, d’une demi orange ou encore quelques goutes de rhum.

Blanchir au fouet les œufs, le jaune et le sucre afin d’obtenir un mélange bien mousseux. Ajouter la farine tamisée et la levure. Finir avec le beurre fondu et l’arôme. Mélanger bien. Filmer et laisser la pâte reposer au moins 1h au frais. Préchauffer le four à 180°C. Cuire dans des moules à madeleines 15 minutes.